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Marine CHARLIER
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A la une à la une
Cette session s’est ouverte avec la présentation du docteur Salim Abdool Karim, directeur du Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA), pour un bilan épidémiologique et d’accès aux soins dans le monde. 
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Le nouveau rebondissement dans le cas du « Mississippi baby » démontre encore une fois que le délai nécessaire entre l’arrêt du traitement antirétroviral et la rémission définitive n’est pas connu. Cela reste un défi pour la recherche. Faudra-t-il suivre le patient pendant un temps à déterminer, des mois ou des années selon les cas, comme pour le cancer, avant de pouvoir le déclarer guéri ? 
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Un récent résultat est venu décevoir les espoirs d’une rémission chez le « bébé du Mississippi », cet enfant qui contrôlait son infection par le VIH sans traitement depuis plus de 2 ans. L’annonce de ce contrôle avait fait grand bruit à la conférence de la CROI à Atlanta en mars 2013 et les Unes des journaux : « Un bébé né infecté par le VIH contrôle la réplication du virus, après plus de 10 mois d’arrêt des traitements. » 
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En marge de la conférence AIDS 2014 à Melbourne, environ 300 professionnels de la prise en charge pédiatrique se sont réunis pour partager les dernières données scientifiques et présenter des programmes en rapport avec le VIH pédiatrique. Certes la baisse du nombre d’enfants nés avec le VIH se confirme (240 000 en 2013, dont 90 % en Afrique subsaharienne), mais les enfants ont moins que les adultes accès aux soins et aux traitements nécessaires.
D’où l’idée de rappeler à tous les acteurs de la lutte contre le sida, l’impérieuse nécessité de prévoir des programmes de prise en charge médicale, sociale et psychologique des enfants, le plus tôt possible. 
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Pas une conférence internationale sur le sida sans une action menée par des militants venant de très nombreux pays. La première action, au premier jour de la conférence, a ciblé une session qui réunissait les directeurs de l’Onusida, du Fonds mondial et du Pepfar (le programme américain de lutte contre le sida) et lors de laquelle était présenté le nouvel objectif onusien.
Cet objectif est ambitieux : 90 % des personnes vivant avec le VIH dépistées, 90 % des personnes dépistées positives sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous ARV avec une charge virale indétectable. Comment ne pas être pour une telle ambition ? Mais dans le contexte actuel, et si rien ne devait changer, elle se résumerait à une gymnastique de communication.
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« C’était mon meilleur ami. Il est mort il y a deux semaines du sida, parce qu’il a refusé de se rendre dans un centre de santé pour avoir des antirétroviraux. Il avait peur d’être découvert et dénoncé en tant que gay. Malgré l’amour que je lui portais, je n’ai rien pu faire pour lui. »
En prenant la parole au MSM Global Forum, la pré-conférence spécifiquement consacrée aux hommes ayant des relations avec d’autres hommes (HSH), l’activiste Michael Ighodaro a levé le voile sur une histoire personnelle qui en résume malheureusement tant d’autres : au Nigéria, très nombreux sont les hommes contraints de vivre dans la peur et la clandestinité à cause de leur orientation sexuelle, au point de renoncer aux soins même en cas de maladie mortelle, comme le sida. 
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« Les interventions de réduction des risques de transmission du VIH pour les travailleuses du sexe ou les usagers de drogue sont efficaces et cela a été démontré scientifiquement par des experts en santé publique, explique le lieutenant-colonel Lam Tien Dung de l’Académie de la Police du Peuple du Viêt-Nam.
Nous pensions que ces personnes étaient des « cibles », mais nous les voyons maintenant comme des partenaires. En travaillant avec des spécialistes du VIH pour mettre en place de bonnes pratiques de police reposant sur la santé publique et les droits humains, nous pouvons contribuer au contrôle de l’épidémie parmi ces groupes et en population générale. »
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L’Australie est une fédération. Chaque Etat qui la compose dispose de son propre système de santé. Les personnes vivant avec le VIH bénéficient actuellement d’une prise en charge partielle.
La part qui reste à leur charge est modulée selon leur situation d’emploi. Partant du constat que ce reste à charge peut être un frein à l’adhésion au traitement, l’association Positive Life a calculé ce que représenterait le surcoût d’une prise en charge à 100 %. D’un Etat à l’autre, l’épidémie n’est pas la même, ni le nombre de personnes concernées. Arguant de l’objectif du programme national de mise sous traitement du plus grand nombre de personnes, des discussions ont été engagées avec tous les Etats. Aujourd’hui, trois sur les sept que compte la fédération ont accepté d’assurer une prise en charge à 100 %. Pour aller plus loin : lire la présentation de Lance Feeney (http://pag.aids2014.org/session.aspx?s=1113)
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Lors du Forum mondial pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (MSM Global Forum), organisé le 19 juillet en amont de la 20e Conférence mondiale, deux sessions ont été consacrées au renforcement des compétences des soignants prenant en charges des HSH ou des personnes transgenres.
Quelles que soient les expériences rapportées de Grande Bretagne, des Iles Fidji, du Nigeria, d’Argentine… toutes mènent aux mêmes conclusions. La formation initiale du personnel médical et soignant doit comprendre la santé sexuelle, et les communautés doivent être associées à l’élaboration de ces formations.
Ces formations doivent être inscrites dans les programmes nationaux de lutte contre le VIH. Enfin, le personnel non soignant des établissements de santé ne doit pas non plus être oublié. C’est la condition de l’efficacité pour atteindre les populations HSH et transgenres.   
Agenda Agenda
jeudi 09 oct. 2014
9 octobre : chefs solidaires https://www.sidaction.org/chefs-solidaires-2014
vendredi 25 juil. 2014
Du 20 au 25 juillet : AIDS 2104 Melbourne (Australie)
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