En effet, tout cela serait possible :
Si, et seulement si, l’accès à la mesure de la charge virale devenait effectif, ce qui est loin d’être le cas ;
Si les populations clés étaient mieux ciblées et soutenues, au lieu d’être criminalisées et discriminées ;
Si la propriété intellectuelle n’était plus un frein à l’accès aux dernières molécules anti-VIH.
Ce ne serait pas une déclaration formelle si le Fonds mondial était financé à hauteur de ses besoins et si les pays les plus affectés par l’épidémie s’engageaient sur leurs budgets nationaux ;
Si l’usage de drogues était décriminalisé pour qu’enfin des politiques de réduction des risques soient effectives partout ; Si la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus exposées au virus tombaient les unes après les autres…
Bref, beaucoup de « si » pour une belle ambition.